Dix bonnes raisons de ne pas aimer la France

L'éloquence des écriteaux à l'entrée des enclaves (quartiers privés)

Le mutisme du conducteur de rickshaw

La mélancolie des chiens de Khan Market

(cliquer pour lire la liste et sa conclusion)
1° Les gens qui disent "la France quel pays de merde" quand il y a une grève des transports, ou toute espèce de grève, ou quoi que ce soit  - affirmation d'un droit collectif ou dysfonctionnement - qui les dérange, les gens qui disent "ah la France" en secouant la tête quand ils constatent que dans un secteur ou dans un autre le dressage néo-libéral n'a pas encore tout à fait abouti, et qu'il y a de la lutte.
2° Les gens qui disent "les gens" sans caractériser ces gens dont ils parlent, façon de tenter de se poser en dehors de ce qu'ils sont eux-mêmes : des stéréotypes sociaux.
3° Les commentateurs professionnels et autres éditocrates qui répètent en boucle "La France quel pays de merde" de manière plus policée, mais encore plus insultante pour toute espèce de lutte.
4° Les commentateurs amateurs  qui répètent en boucle ce que disent les commentateurs professionnels en s'imaginant proférer une pensée personnelle, que ce soit  en ligne sur les sites des médias dominants, ou en privé mais assez fort pour que je l'entende.
5° Les digicodes.
6°L'immense cohorte des petits adjudants du sarkhollandisme , maires vidéosurveilleurs, préfets incitant à "la plus grande fermeté" contre les zadistes, guichetiers sadiques, robocops haineux qui ne  commettent aucune faute professionnelle, élus locaux soumis aux lobbies locaux et aplatis devant l'autorité supérieure, petits chefs normopathes (bonjour Mme la Maire de Gentioux!), militants de comptoir.
7° Les garçons de café les plus odieux de la planète, à Paris et dans tout lieu à haute fréquentation touristique.
8° Cet Etat dont il faudrait être si fier et grâce auquel, pour aller de Limoges à Toulon, le plus court, c'est de passer par Paris.
9°Ces Français qui se sentent incarner la grandeur de la France chaque fois qu'ils franchissent la frontière (mais qui doivent lire un livre par an).
10° Les militantEs qui confondent le genre grammatical avec le sexe biologique et/ou le genre social (comme si con n'était pas masculin et bitte féminin) et dont toute la militance se résume à emmerder les compagnon-ne-s avec des textEs illisibles de névrosé-e-s du politiquement correctE.

ET VOILÀ POURQUOI, ENTRE AUTRES, JE SUIS CONTENT D'ÊTRE EN INDE POUR QUELQUES TEMPS…